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Titre du blog : Santeny - Autres nouvelles d'un domaine immobilier
Auteur : santeny-domaine-nouvelles
Date de création : 20-12-2010
 
posté le 19-02-2011 à 17:55:43

Une bombe nucléaire

Vu, page 15 de "SANTENY Trait d'Union" de février 2011, une photo illustrant un article sur un "Voyage au Vietnam - pour les seniors". Un groupe de Santenois est fier de poser devant un monument du plus pur style stalinien. 

Hommage au libérateur

 

Dans la vulgate communiste, la visite de ce monument par les touristes capitalistes est considérée comme un acte de contrition, humiliation infligée trop subtilement par les petits hommes jaunes pour être comprise par ceux qui se prêtent à cette mise en scène. Le mausolée est consacré à HO CHI MINH, l'icône de la décolonisation dont la momie y est exposée, en attendant une autre libération, celle du joug communiste  Singulier hommage que celui-là, rendu au cours dun voyage organisé par un adepte de la collectivisation à outrance de tous les biens immeubles et équipements collectifs privés du Domaine de Santey situé dsans la ZAC des 40 Arpents. Dans le même bulletin de propagande, page 8, le « crypto-coco » responsable de la publication nous présente son tableau de chasse : un cliché pris à l'occasion de ses vœux à ses administrés et autres, inscrits obligatoires au soviet local, pseudo ASL-DS. Entre son compère expert en spoliation, le préfet, représentant dun Etat voyou et lui-même, sont regroupés une brochette de parlementaires : Madame C. PROCACCHIA, sénateur Messieurs C. CAMBON, sénateur D. GONZALES, député et P.J. GRAVELLE, conseiller général ; tous estampillés UMP et soutient d'un hôte manifestement du parti d'en face.

 Avant d'inviter ses amis à une cérémonie du même genre, Monsieur le Député-Maire de Villeneuve-le-Roi, D. GONZALES, fut précisément informé des turpitudes de son collègue de SANTENY. Il fut interrogé sur une éventuelle question à un gouvernement dont les représentants agréent et imposent comme dispositions réglementaires les séquelles dune escroquerie organisée avec la complicité de tous les services déconcentrés de l'Etat, du notariat, de magistrats et d'élus locaux contaminés de corruption passive et de prévarication. La valeur actualisée du foncier, des équipements collectifs et des immeubles détournés frauduleusement se monte à 25 à 30 000 € par prétendu « lot » du Domaine de Santeny. Soit 10 à 12 millions d'euros. Le chiffre d'affaire annuel des extorsions en bande organisée se chiffre à 300 000 €. Monsieur le Député a soupiré, levant les yeux au ciel : «Cest une bombe nucléaire». On peut comprendre qu'il hésite à en révéler l'existence dans une ambiance "contaminée" par les pétards quotidiens et les ennuis qui volent en escadrille. Dans ce bourbier, difficile d'y retrouver ceux, agissant dans l'exercice de leurs fonctions officielles, qui  respectent les principes de simple honnêteté, justice, transparence et probité, dans un Etat irréprochable promis par le Président de la République.


Jusqu'à présent, nous n'avons rencontré qu'une seule personne publique faisant preuve des vertus ignorées par nos élus et nos interlocuteurs habituels de l'appareil administratif et judiciaire : Madame Corinne LEPAGE, avocate et député au parlement Européen, qui a rappelé récemment, dans une émission de Canal +, quelques dispositions du code pénal (articles 432-11 et 432-12)concernant:  la corruption passive et le trafic d'influence, la prise illégale d'intérêt et l'abus d'autorité. Me C. LEPAGE, avocate, représente la commune de Santeny dans les recours contre les permis de construire des équipements sportifs en cours de finition à l'emplacement de la Mare Chapelière. Ces constructions et la zone UE où ils sont implantés sont desservies par les VRD privés du Domaine de Santeny, détournés frauduleusement et illégalement par des actes notariés apocryphes et plans de délimitation souscrits et "certifiés sincères et véritables" par M. J.C. GENDRONNEAU, maire actuel, et Mme CASTETS, maire en 1991. Ces recours ont été rejetés par des magistrats qui, ne voulant pas juger au principal tant le résultat d'une procédure contradictoire serait évident, ont inventé des dispositions de leur cru et ont, par ordonnance, déclaré ces recours irrecevables en la forme de leur notification au défendeur. Pour décourager les contestataires, ceux-ci furent régulièrement condamnés à verser des indemnités à la commune. Paradoxalement, la forfaiture de la juridiction administrative fut dénoncée par Me C. LEPAGE elle-même dans un courrier au maire qui lui annonçait le succès de son intervention en défense. Extrait de sa lettre du 19/02/2009 à M. le Maire de Santeny, 2ème page, 1er alinéa : Cette ordonnance est relativement sévère (*)puisqu'il ressort des éléments qui sont en ma possession que la notification fut régulièrement faite. (* Condamnation à 1 000 €). On peut se demander par qui et pourquoi une lettre confidentielle d'un avocat à son client fut envoyée au Trésor public et ensuite par le percepteur à l'assujetti. Cette lettre est ainsi devenue document administratif. Me C. LEPAGE en a été informée sans contester l'éventuelle utilisation de son courrier dans une procédure en cours. Il faut reconnaître que Madame LEPAGE ne renie pas ses convictions dans ses relations avec ses clients, elle qui soutient la thèse selon laquelle les libertés publiques seraient trop peu garanties, voire en régression, dans la France contemporaine.

 

Ce n'est pas tout … La lettre de Me C. LEPAGE était donc jointe à un avertissement du trésorier public local, envoyé à l'association ASPREZAC, la sommant d'avoir à payer, seule, les 1 000 € auxquels les cinq requérants avait été condamnés, en exécution d'une décision de l'ordonnateur : le maire de Santeny. L' association a payé sa part, 200 € et le comptable du Trésor de Boissy-Saint-Léger n'a pas insisté. Deux ans plus tard, c'est le percepteur de Chennevières qui a relancé ASPREZAC pour, sur ordre du maire, obtenir le paiement du reliquat (800 € + 30 de pénalités). Or, ce recouvrement ne peut s'effectuer que par le truchement du « comptable direct du Trésor », celui de Boissy-Saint-Léger en qui le maire ne semble plus faire confiance ou qui ne veut plus se prêter à ses magouilles. Que vient faire là le Trésorier public de Chennevières, à quelles instructions ou pressions occultes obéit-il au risque de s'exposer à une plainte motivée par les dispositions du code pénal évoquées par Me C. LEPAGE ? Prévenu de ce risque, le comptable indirect du trésor de Chennevières s'est étouffé.