Franc succès pour le conseil municipal du 15 septembre 2014. Six fois plus de spectateurs que d'habitude, soit six …
A retenir, pour l'essentiel :
Commentaire. La réunion dura près de trois heures. Elle ne se tint pas dans les conditions normalement pratiquées dans des instances semblables où les participants se présentent généralement avec les documents de synthèse ou d'analyse motivant leurs décisions, leurs suggestions ou critiques exprimées en séance. Nous avons affaire, pour la plupart, à des figurants, décontractés, qui se soumettent aux directives d'un chef qu'ils croient sur parole, se référant parfois lui-même à des commissions aux travaux opaques.
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A Monsieur le PDG de NEXITY.
"Concerne le domaine du moulin à SANTENY 94440.
Vous avez distribué des cartons d'invitation pour ce 25 septembre, afin de présenter le programme "Domaine du Moulin" à SANTENY-94440. Sa pertinence fut naguère contestée au motif que la sécurité de la circulation piétonne, de ce "domaine" vers le groupe scolaire, n'est pas assurée (trottoirs réduits à 0, 60 m en bordure de la D33, très fréquentée et en sens unique alterné). Lors de la réunion du conseil municipal de ce 15 septembre il fut observé que les conseillers ne furent informés de l'évolution du programme que par votre invitation. Le maire exposa en séance qu'il s'agissait en réalité de logements sociaux pour seniors (n'ayant donc pas vocation à être scolarisés) qui seraient l'objet de deux permis distincts, ces permis n'ayant pas été encore délivrés. Il ajouta qu'il s'agissait d'une "opération délicate" confiée à un "bailleur social", ce que vous n'êtes pas. Cette présentation n'est pas conforme à votre publicité qui s'avèrerait ainsi plus ou moins trompeuse.
Je vous serais reconnaissant de nous informer plus exactement sur ce programme. Nous sommes quelques uns à Santeny à être intéressés par votre réponse, souhaitée dans votre meilleur délai. Nous ne manquerions pas de la publier"
Un ex représentant en chef du pouvoir exécutif se plaint tous azimuts de la malveillance de magistrats qui se vengeraient du mépris affiché naguère envers eux par le candidat à sa réélection.
A Santeny, les autorités concernées manifestent une solidarité sans faille pour contourner les lois établies par le pouvoir législatif en respect des principes essentiels, droits et libertés reconnus en démocratie.
Ici, préfets et maires successifs se sont entendus pour spolier les propriétaires intéressés du Domaine de tous leurs biens immeubles collectifs au profit de la commune et d'une bande d'imposteurs, connue sous le titre d'ASLDS.
L'édition de ce blog du 18/05/2013, "Victoire d'étape", a rapporté la décision du Conseil d'Etat annulant pour "erreur de droit" les jugements du Tribunal Administratif de Melun et de la Cour Administrative d'Appel de Paris déclarant irrecevables les recours contre les permis de construire la salle omnisport et le CLSH édifiés sur des terrains rendus constructibles par les VRD du Domaine de Santeny, détournés frauduleusement en 1991 par le moyen d'actes notariés et administratifs falsifiés, avec l'accord écrit et la participation active de M. GENDRONNEAU, alors président de l'ASLDS. Pour faire bonne mesure, le rapporteur public au Conseil d'Etat a souligné que les requérants furent victimes d'un déni de justice.
La notion de transfert des équipements collectifs du Domaine à la commune est fondée sur un arrêté du préfet, illégal et occulte, daté du 9 octobre 1972, approuvant une convention de ZAC conclue en 1971 entre la commune et une Société de l'aménageur prématurément suicidé en 1980 après avoir assassiné sa petite famille et oublié de transférer à leurs 400 légitimes propriétaires les parties communes des lots du Domaine de Santeny. En 1991, une escroquerie parallèle a confié les droits de propriété du centre de loisirs et de quelques parcelles à l'ASLDS, instaurée syndicat d'une copropriété inexistante, avec les prérogatives d'un syndic de copropriété ; un système maffieux dont les préfets et le maire sont les parrains.
Appelé à juger de la légalité de l'arrêt du 9 octobre 1972, afin de déclarer le recours irrecevable, les juges du Tribunal Administratif de Melun viennent d'utiliser le même procédé que celui dénoncé par le Conseil d'Etat : ils ont innové en inventant un règlement, sous une référence inconnue, extrait d'un code qui n'existait pas à la date où ils indiquent qu'il était opérant, soit le 9 octobre 1972. Ils prennent les justiciables pour des benêts.
Adage : "Je fais confiance à la justice de mon pays" … Vraiment ?
A.G.O. de l'ASLDS du 28 mai. 54 % d'abstentionnistes, défaut de quorum et passage outre. Le président expose : "Madame MASSULTEAU diffuse des écrits diffamatoires (…) Nous ne sommes pas dans une copropriété (…) Nous éviterons d'augmenter les charges " ; il terminera en évoquant l'obligation de tailler les haies conformément aux dispositions du cahier des charges, au besoin par une entreprise dont le coût de ses travaux sera inclus dans les charges des propriétaires défaillants.
Monsieur le Président est incohérent. Rappelons-lui que, en l'absence de biens immeubles et/ou services communs d'une copropriété, il ne peut exister, dans le domaine du droit de l'immobilier : de "lots", de cahier des charges, de syndics ou de syndicat.
Monsieur le Président affabule. Il se réfère à des actes notariés unilatéraux pour prétendre à la légitimité de la constitution, par une bande organisée, d'une fausse association de propriétaires, écran d'une opération immobilière véreuse, forgée à l'initiative et avec la participation des représentants d'un État scélérat qui conditionnèrent la délivrance d'un permis de construire 400 pavillons au financement, par leurs futurs propriétaires, des équipements publics nécessaires à l'extension de la commune sur la propriété d'un hobereau local, adjoint au maire. Soit 27 millions d'euros, estimation actualisée des biens immeubles siphonnés illégalement du patrimoine collectif des "pigeons" vers le domaine public communal. Plus fort que BYGMALION et l'UMP, "soutien" du maire réélu.
Monsieur le Président est imprudent. Décider, en application d'un prétendu cahier des charges et dans l'exercice usurpé des droits et prérogatives d'un vrai syndic de copropriété, de faire payer des travaux dont le coût serait intégré dans les "cotisations" qu'il prélève indûment, serait commettre de nouvelles exactions. Ses victimes auraient donc intérêt à se joindre à "Madame MASSULTEAU" et autres. Pour les malandrins, se dire diffamés par ceux qui dénoncent leurs turpitudes est aussi vieux que la tentation de s'approprier le bien d'autrui.
Les divagations de Monsieur le Président soulèvent la question du respect de dispositions - du (faux) cahier des charges - dont il faut reconnaître qu'elles contribuent à la spécificité du Domaine. La convention d'aménagement de la ZAC des 40 Arpents créa des servitudes d'utilité publique (occultes) qui grèvent les "lots" du Domaine ; son illégalité manifeste obligea les acteurs de la mystification à imposer les vagues "participations et prescriptions techniques" du permis de construire par le truchement des dispositions d'un prétendu cahier des charges d'une fausse association syndicale de propriétaires… de rien. Ces vraies servitudes auraient dû être intégrées dans le POS/PLU pour devenir réglementaires. Les enquêtes publiques associées auraient fixé les limites entre parties privatives et celles des voies privées et publiques, celles-ci "limitées aux emprises effectivement livrées à la circulation publique" (article L 318-3 du code de l'urbanisme et autres du code de la voirie routière). En l'état, par refus d'un maire compromis dans la combine, il n'existe pas de plan d'alignement publié et approuvé, opposable aux tiers et fixant ces limites. Les haies et espaces privatifs ouverts en limite de voirie contribuent à l'aspect séduisant du Domaine qui commence à être dégradé par des clôtures de type banlieusard, autorisées par on ne sait qui, ne pouvant se référer à un dispositif contractuel ou réglementaire normalement instauré.
La prestation de Monsieur le Président fut poliment applaudie par une assistance hors d'état de formuler une critique ou de s'interroger sur l'absence de fondement juridique à l'octroi à l'ASLDS des droits de propriété des parties communes du Domaine et à financer des activités sportives, de loisirs et de restauration par des charges de copropriété indues. On s'interroge : ces braves gens de "la France d'en bas" ont-ils renoncé aux libertés et principes essentiels garantis en démocratie ou le Domaine de Santeny est-il le repaire de dangereux sécessionnistes, décidés à s'affranchir des règles d'un État, dit de droit, dont les représentants les ont spoliés de leur patrimoine collectif ? A moins qu'ils n'en ignorent …
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